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- Sac de 25 kg (sur demande)
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Laurent Jayet
Responsable commercial des secteurs des céréales et des pommes de terre
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Philippe Dubey
Responsable agronomique du secteur des pommes de terre
021 905 95 15
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commandespdt[at]ass-agri.ch
Centrale de triage des plants de pommes de terre : en savoir plus
Variétés multipliées par l’ASS
Documents de référence de la filière
Informations générales du secteur pommes de terre
L’ASS dispose de 90 producteurs sociétaires qui multiplient environ 33 variétés différentes de pommes de terre. 5’000 à 7’000 tonnes plants sont produites sur une surface totale d’environ 400 ha. Les producteurs de plants sont répartis dans les cantons de Vaud et Fribourg, la majorité se situant des deux côtés de la Broye dans un rayon de 20 km autour de Moudon
Variétés produites à l’ASS
Les variétés produites sont choisies parmi celles qui figurent sur la liste recommandée de l’interprofession swisspatat 1). Les surfaces de multiplication par variété sont fixées en fonction de la demande du marché dans les modes PER et BIO pour les différents segments suivants : précoce, chair ferme, chaire farineuse, frites, chips.
En 2024, l’ASS produit 33 variétés différentes, dont 11 dans les deux modes PER et BIO et 3 uniquement en BIO.
L’ASS assure la multiplication des plants tout au long de la généalogie définie par l’ordonnance du DFE sur les semences et plants (RS 916.151.1) :
- PBTC : Plantations de micro-tubercules issus de cultures in vitro dans un substrat et sous filet.
- PB1 à PB4 : 4 générations successives de « prébases » produites en pleine terre. Certaines parcelles sont produites sous filet durant un à trois ans (PB1).
- S, SE1, SE2, E : 4 générations successives de « super-élites » produites en pleine terre
- Classe A : plants certifiés destinés au commerce pour la production de pommes de terre de consommation ou industrielles.
Généalogie pour la multiplication de plants de pommes de terre
(source Agroscope)
Commercialisation
La production de l’ASS couvre les besoins du marché romand et apporte une contribution précieuse à l’approvisionnement de la Suisse alémanique, principalement dans les cantons de Fribourg, Berne, Soleure et Argovie.
La commercialisation des plants est organisée de la manière suivante :
- L’ASS vend ses plants à des grossistes coopératives et privés.
- Les grossistes commercialisent ensuite les plants à des « revendeurs » comme des sociétés d’agricultures régionales.
- Les revendeurs distribuent les plants aux différents agriculteurs de leur région
1) La liste des variétés de pommes de terre adaptée aux conditions suisses et aux exigences du marché est établie par swisspatat. Elle est nommée « Liste suisse des variétés de pommes de terre ». Cette tâche est assurée chaque année par le « groupe de travail étude variétale » de swisspatat » (AGS). Pour ce faire, ce groupe prend en compte les résultats des essais officiels et les besoins du marché dans les différents segments (chair ferme, chaire farineuse, frites, chips).
Les variétés candidates sont testées dans les deux réseaux d’essais suivants :
- Essais préliminaires d’Agroscope en petites parcelles durant 2 ans
- Essais principaux de swisspatat chez des producteurs expérimentés durant 2 ans
Pour être admise sur cette liste, une variété candidate doit remplir les conditions suivantes :
- Variété inscrite au catalogue européen
- Remplir les exigences minimales au niveau agronomique et qualitatif (culinaire, transformation, conservation, etc.) dans les deux réseaux d’essais.
Pour les essais préliminaires, une valeur globale des variétés candidates est définie selon un barème tenant compte du rendement par rapport à des variétés de références, des caractéristiques de résistance aux maladies et d’appréciations (notes) de nombreux critères de qualité tels que la conservation, la germination, les défauts internes et externes, ainsi que des critères propres à la transformation (teneur en amidon, aptitudes à la fabrication de chips ou de frites).
L’évaluation des essais principaux repose aussi sur les critères précités mais avec une évaluation globale un peu plus flexible tenant compte des besoins spécifiques du marché et de la transformation.
Certification des plants
Bases légales
La production de plants certifiés est soumise à une règlementation fédérale stricte avec des exigences qualitatives élevées.
Les dispositions et exigences figurent dans les bases légales suivantes :
- Ordonnance sur le matériel de multiplication (RS 916.151)
- Ordonnance du DEFR sur le matériel de multiplication des grandes cultures et cultures fourragères (RS 916.151.1)
- Ordonnance sur les variétés (RS 916.151.6)
Lien Internet : www.fedlex.admin.ch (menu « recueil systématique », puis cliquer sur « Recueil RS » et insérer le n° RS)
Analyses nématodes
Les premiers contrôles commencent depuis le printemps de l’année précédente. 100 échantillons de terre par ha sont prélevés puis soumis à des analyses pour confimer l’absence de nématode à kystes de la pomme de terre (Globodeda palida). Le préleveur doit être agréé par Agroscope. Seules les parcelles indemnes de nématodes sont admises pour la production de plants.
Lavage et filtrage de terre
Contrôle à la loupe binoculaire
Distances d’isolement au champ
Lors de la plantation, les parcelles de production de plants doivent respecter des distances minimales d’isolement par rapport aux autres cultures de pommes de terre. Par exemple, une production de plants de base doit être distante de 100 m d’une parcelle de pommes de terre de consommation contenant plus de 10% de plantes virosées.
Les producteurs de plants doivent passer régulièrement dans leurs cultures pour éliminer les plantes présentant des symptômes de viroses et de bactérioses ainsi que les éventuelles plantes étrangères. Ce travail d’épuration est conséquent et nécessite des compétences techniques élevées pour la reconnaissance des symptômes.
Virus de la mosaïque (PVY)
Photo : Agroscope
Virus de l’enroulement (PLRV)
Photo : Agroscope
Jambe noire
Photo : Agroscope
Visiteurs de cultures de sélection en formation annuelle
Contrôle des cultures
Chaque parcelle de production de plants est contrôlée par un visiteur de culture formé et agréé par Agroscope. Ce contrôle est effectué en deux étapes, la visite préliminaire suivie de la visite officielle. Une appréciation chiffrée (notes) est effectuée par rapport aux différents critères définis dans les bases légales. La parcelle n’est admise que lorsque toutes les exigences requises sont remplies.
Principaux critères contrôlés durant la visite de culture :
- Etat général : régularité, propreté, état sanitaire
- Distance d’isolement : exigences minimales selon la généalogie
- Pureté variétale, qualité de l’épuration, etc.
- Absence de plantes présentant des symptômes de viroses, de bactérioses ou de mildiou
Dates de défanages
La date limite de défanage est définie par Agroscope en fonction de l’appréciation de la pression vectorielle. Celle-ci est déterminée en fonction de l’évolution des vols de pucerons vecteurs. Pour ce faire Agroscope dispose d’un piège à aspiration et dénombre les pucerons vecteurs capturés. Un modèle mathématique permet de quantifier la pression vectorielle et son évolution au cours du temps.
Piège à aspiration
Photo : Agroscope
Pression vectorielle
Photo : Agroscope
Analyses de qualité de la récolte
Après le défanage, un échantillon représentatif d’environ 200 tubercules est prélevé dans chaque parcelle de production de plants. Ces échantillons sont envoyés au service de certification des plants à Agroscope pour effectuer les analyses suivantes :
- Taxation de la qualité externe par des experts : gale commune, rhizoctone, gale poudreuse, autres défauts éventuels (fissures, trou, etc.)
- Tests virologiques par qPCR : viroses graves (PVY, PLRV) et, pour les lots de prébase, les viroses légères (PVS, etc.)
- Analyses bactériologiques (chez Bioreba) : Dickeya sp., Pectobacterium carotovorum wasabie, Pectobacterium carotovorum braliliense, Pectobacterium carotovorum carotovorum.
Source des illustrations : Agroscope
Prélèvement de pelure
Photo : Agroscope
Broyage des pelures
Photo : Agroscope
Prélèvement de jus
Photo : Agroscope
Mise en plaque des jus
(1 colonne = 1 lot)
Photo : Agroscope
Préparation semi-automatique
des jus et réactifs
Photo : Agroscope
Appareil effectuant les tests qPCR
et permettant de lire les résultats
Photo : Agroscope
Le contrôle porte de nombreux critères définis dans les bases légales :
- Respect du calibre prescrit
- Terre et substances étrangères
- Défauts externes
- Tubercules flétris
- Pourriture sèche et humide
- Gale commune
- Rhizoctone
- Gale poudreuse
- Autres organismes nuisibles
- Viroses graves et légères selon les résultats des analyses qPCR
Lorsque toutes les exigences précitées sont remplies, le lot est agréé, muni d’une étiquette de certification et recouvert d’un filet faisant office de « plombage ».
Evaluation du test de germination
Palox de plants certifiés muni d’une étiquette de certification
et recouverts d’un filet
Test de germination
Cette validation permet de tester la germination et la vigueur des plants et de contrôler les éventuels défauts externes ou internes des tubercules. Bien que non exigé par la certification, l’ASS effectue ce test pour éviter de mettre sur le marché des lots présentant des défauts non détectés en culture, à la récolte et après le triage. Tous les lots de l’ASS sont testés et soumis à une taxation chiffrée, avec une photo de l’échantillon après la mise en germination.
Contrôle cultural
Conformément aux obligations légales, un échantillon représentatif de chaque lot produit (100 tubercules) est planté dans un essais nommé « contrôle cultural ». Cet essai permet de vérifier au champ la qualité sanitaire des lots et de vérifier les résultats obtenus aux analyses virologiques et bactériologiques. Pour ce faire, des experts effectuent, sous l’égide de l’OFAG, deux taxations visuelles successives de tous les lots.
Contrôle cultural des lots de plants de pommes de terre
Contrôle cultural des lots de plants de pommes de terre: formation des contrôleurs de cultures de sélection